Qui a fait sauter Nord Stream ? piégé par “Zelensky“ (Vovan et Lexus)

«Je croyais que c’était vous», finit par articuler Kissinger. «Mais je ne vous l’aurais pas reproché», a-t-il ajouté, croyant avoir affaire à Zelensky. En tout cas, ce n’est pas la Russie, admet en creux l’un des architectes majeurs de la politique étrangère des Etats-Unis. Dans le même canular, Kissinger a aussi reconnu que Mikhaïl Gorbatchev s’était vu promettre que l’OTAN ne s’étendrait pas vers l’est, mais c’était juste une promesse verbale, qui n’avait laissé aucune trace écrite. «Par conséquent, il n’y a pas eu d’engagement formel», a expliqué le vieux singe, éminence grise de l’Etat profond américain. «Comment ils ont fait exploser Nord Stream»: en février la télé chinoise dénonçait Washington Alors que L’Europe vassalisée de Bruxelles fait tout son possible pour ralentir l’enquête sur l’attentat terroriste contre le Nord Stream, les médias d’Etat chinois travaillent. Dans une vidéo, la chaîne CGTN, canal quasi officiel de Pékin, retrace minutieusement la chronologie des événements avant et après le sabotage en se basant sur l’enquête de Seymour Hersh. Sans oublier les désormais grands classiques de l’Empire du mensonge que sont les menaces préalables de Biden et de Victoria Nuland. Les explosifs ont été posés sur les pipelines en juin 2022 par des plongeurs de la marine américaine sous couvert de l’exercice BALTOPS 22 de l’OTAN. Nord Stream: «J’ai honte d’être européenne»: en février une eurodéputée réclamait une enquête devant von der Leyen «Pas de discussion, pas de questions», a résumé Clare Daly en séance plénière du Parlement européen. Et la députée irlandaise (de gauche) de s’étonner: «Je trouve franchement époustouflant que l’UE ne se pose pas la question de savoir qui est responsable du sabotage des moyens de subsistance de nos citoyens». Indice pour Clare: peut-être parce que Bruxelles est aux ordres de Washington? «Le sabotage aura des conséquences désastreuses pour les Etats-Unis», a estimé le journaliste Seymour Hersh. Même constat à Moscou, le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Ryabkov a exigé hier soir une enquête internationale: «Il s’agit d’un acte terroriste aux proportions inouïes. Nous ne doutons pas que les Etats-Unis sont coupables, et nous continuerons à travailler pour que cela ne reste pas ignoré et sans conséquences pour les Etats-Unis.» Etat terroriste lui-même, Washington hésitait en août 2022 à déclarer la Russie comme «sponsor» du terrorisme Le département d’Etat américain a discrètement fait part au Congrès de son inquiétude, croit savoir le magazine Politico. En juillet, la présidente de la Chambre Nancy Pelosi a déclaré au secrétaire d’Etat Antony Blinken que s’il ne mettait pas la Russie sur la liste noire, le Congrès le ferait. Washington prétexte qu’une telle décision risquerait de compromettre l’accord qui permet aux navires céréaliers de quitter les ports ukrainiens. Mais l’Empire fait face, surtout, au risque d’un camouflet diplomatique planétaire révélant que le monde n’est plus aligné sur les Etats-Unis. En outre, Moscou a fait savoir qu’une telle initiative mènerait à une rupture diplomatique totale. Juillet 2022 L’Empire et la Turquie acheminaient des combattants d’Al-Nosra et Daesh en Ukraine, selon Damas «Ces groupes, malgré des noms différents, sont des outils utilisés par l’Occident contre des peuples pacifiques», a affirmé l’ambassadeur de Syrie en Russie, Riad Haddad. Selon lui, l’Ukraine se transformera en plaque tournante de terroristes et de mercenaires, aguerris lors du conflit syrien. Une information confirmée par le chef du bureau de presse du Service de renseignement extérieur, Sergueï Ivanov, qui a déclaré que les Etats-Unis recrutaient activement des militants de l’Etat islamique (ISIS, Daesh). L’intervention russe en Syrie, fin 2015, a dévoilé – ou confirmé – la stratégie occidentale s’appuyant sur des proxys terroristes pour déstabiliser des pays entiers. En 2013, John McCain s’affichait aux côtés de leaders de la nébuleuse terroriste «islamiste», dont Daesh et l’«Armée syrienne libre».
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